On dirait que vous vous êtes éloignés de votre écran. Nous sommes tombés dans l'obscurité pour économiser de l'énergie.

Comment minimiser sa pollution numérique?

Planète Prospérité

Saviez-vous que si Internet était un pays, celui-ci serait le troisième plus grand consommateur d’électricité au monde? Effectivement, après la Chine et les États-Unis, Internet consomme 7 à 10 % de l’électricité mondiale!

La pollution numérique est la totalité de la pollution produite par l’informatique. De sa production à la phase de recyclage, cette pollution comprend l’ensemble du cycle de vie du produit. L’émission de gaz à effet de serre, les contaminations chimiques, l’érosion de la biodiversité ainsi que la production de déchets électroniques en sont des exemples. Puisque la grande majorité de la pollution est produite lors de la fabrication des produits, il est important de faire durer ceux-ci le plus longtemps possible. En effet, 90 % de l’énergie dépensée par un cellulaire est créé lorsque celui-ci est fabriqué. D’ailleurs, il faut 80 fois plus d’énergie afin de produire un gramme de téléphone cellulaire qu’un gramme de voiture.

À chaque heure, 8 à 10 milliards de courriels sont échangés (sans les pourriels) et 180 millions de recherches Google sont faites! Cependant, il est important de mentionner que 4 grammes de CO2 sont émis pour chacun des courriels  envoyés et 7 tonnes de CO2 sont émises pour les recherches Google chaque jour. Ce qui fait escalader ce nombre très vite au bout d’une semaine!

Les principales sources de pollution numériques

  • Les courriels. Envoyer 12 courriels par jour revient au bout d’un an à polluer autant l’environnement qu’une distance de 100 km effectués en voiture. D’ailleurs, 75 % des courriels reçus sont des pourriels. Cela signifie que 70 % des messages ne sont jamais ouverts et que les boîtes de courriels sont remplies de messages qui sont insignifiants. 
  • Le streaming. Le streaming vidéo équivaut à 60 % des données sur Internet. Annuellement, la consommation mondiale de ces vidéos produit 300 millions de tonnes de gaz à effet de serre, ce qui équivaut à la pollution numérique totale de l’Espagne!
  • L’hébergement. En moyenne, un centre de data de 10 000 mètres carrés consomme autant qu’une ville de 50 000 habitants. D’ailleurs, 40 % de cette alimentation sert à refroidir la bâtisse. 
  • Les objets connectés. Ceux-ci produisent 39 % du CO2 de la pollution numérique et contribuent à 76 % de l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables de la terre.

En milieu professionnel

Saviez-vous que travailler sur son ordinateur toute la journée équivaut à 9 km de voiture? Notre utilisation du numérique au travail est très polluante. En effet, lorsque l’on prend en considération l’électricité, les machines, l’impression, le trajet maison-travail, cela augmente rapidement notre empreinte écologique.

Comment réduire la pollution numérique au travail?

Toutes ces données vous interpellent? Vous pouvez faire votre part en diminuant votre impact numérique grâce à ces quelques conseils : 

  • Faire le tri dans ses courriels.
  • Effectuer un bilan de vos activités numériques.
  • Imprimer seulement lorsque c’est nécessaire.
  • Supprimer vos fichiers lorsqu’ils ne sont plus importants.
  • Afficher en favoris les sites que vous utilisez le plus fréquemment.
  • Limiter votre consommation de vidéos.
  • Limiter vos onglets ouverts dans votre navigateur. 
  • Éteindre votre ordinateur lorsque vous quittez le bureau.
  • Utiliser vos produits au maximum de leur capacité.
  • Installer un moteur de recherche écoresponsable.
  • Effectuer de l’écoconception web.

D’ailleurs, au niveau de l’hébergement, chez Axial nos sites web sont hébergés dans un centre de données alimenté à l’énergie solaire chez Amazon! Ainsi, l’impact énergétique est beaucoup moins important. De plus, une autre solution d’hébergement est OVHcloud! Cette entreprise utilise un système de refroidissement des serveurs à l’eau au lieu d’utiliser l’air climatisée!

Qu’est-ce que l’écoconception web?

L’écoconception web cherche à construire des sites Internet avec un impact environnemental le plus petit possible. Ceux-ci ont une performance similaire aux autres sites, tout en suivant les principes du développement durable. Cela permet de diminuer les impacts du numérique sur l’environnement! Afin d’y arriver, on élimine les fonctions inutiles et on ne garde que l’essentiel. Voici quelques exemples d’actions à effectuer lors de la conception de votre site :

  • Réduire les requêtes;
  • Enlever les codes superflus;
  • Favoriser une esthétique épurée;
  • Diminuer le poids des fichiers;
  • Opter pour un hébergement vert.

Afin de calculer l’émission de carbone de votre site Internet, de nombreuses calculatrices en ligne vont la calculer pour vous. Vous n’avez qu’à mettre l’URL de votre site web!

Bref, le web est polluant, et minimiser ses impacts est important! Accorder une plus grande importance à son utilisation est une bonne manière de réduire son empreinte environnementale. Si vous voulez en apprendre davantage sur des sujets connexes, visitez notre section Développement durable!


Sources :

  1. Claudon, Clémentine. Des solutions pour limiter l’impact environnemental du web, Open Asso, (https://www.openasso.org/articles/26776-des-solutions-pour-limiter-limpact-environnemental-du-web)
  2. L’impact de la pollution numérique, Grizzlead, (https://www.grizzlead.com/lincroyable-impact-de-la-pollution-numerique-et-les-bonnes-pratiques-a-adopter-tres-vite/)
  3. Loren. Les bonnes pratiques pour éco-concevoir un site web, UseWeb, (https://www.useweb.fr/blog/post/eco-conception-web-bonnes-pratiques/)
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