Au-delà des facteurs de réussite reliés à l’aspect technique ou stratégique d’un projet web, c’est la relation et la communication avec vos partenaires qui vous assurent de mener vos projets à terme, non pas sans embûches, mais au moins sur un chemin plus aisé.
Travailler sur un projet complexe dans le bonheur, c’est possible? Selon moi oui, mais il faut mettre toutes les chances de notre côté pour que ça marche. Je rassemble ici 7 conditions qui ont été gages de succès chez Axial par le passé et dans des partenariats qui perdurent encore aujourd’hui.
1. Comprendre le mindset agile
On peut comprendre le vertige que certains clients vivent avant de débuter un projet, parce que plusieurs sont habitués de recevoir un plan détaillé au moment de signer l’entente. Mais ça, ça voudrait dire qu’on a passé des centaines d’heures à évaluer un projet avant même d’avoir entamé une réelle relation et donc sans connaître tous les éléments qui permettent de prendre les bonnes décisions.
N’oublions pas que agile ne signifie pas aveugle. La période de démarrage est cruciale pour faire un prototype des éléments à haut risque et établir un plan qui sera beaucoup plus adaptatif. Chez nous, les « demandes de changements » n’existent pas; on parle plutôt de repriorisation des livrables. Nous faisons des choix avec vous au fil de la réalisation, tout ça basé sur notre fameux Triangle d’or. Ainsi, tout le monde est ouvert aux changements et aux imprévus qui, soyons clairs, arriveront inévitablement.
2. Focaliser sur le Produit Minimum Viable (MVP)
L’objectif d’avoir un plan adaptatif et de prioriser constamment, c’est de livrer de la valeur le plus rapidement possible. Dès que le site atteint les critères de livraison entendus, on met en ligne! Pour être capable de garder le focus sur le MVP, il faut être flexible sur la portée et axé sur les résultats. En d’autres mots, on doit être prêt à repousser certaines fonctionnalités qui ont moins de valeur ajoutée et on doit aller valider nos hypothèses rapidement pour que nos actions se basent sur des faits.
Bien sûr, il est primordial que le MVP soit de qualité et que les décisions soient dirigées par nos objectifs d’affaires. En parallèle à tout ça, on garde en tête le futur et on note toutes les idées. Le product owner est responsable de s’assurer que tous les points sont listés et de prioriser les actions en continu. Sans exception, cette chaise doit être remplie, car c’est un rôle absolument crucial.
3. Faire partie intégrante de l’équipe de projet
Les projets ayant eu le meilleur succès par le passé, et j’irais même jusqu’à dire le meilleur indice de bonheur, sont ceux dans lesquels les deux équipes (client + Axial) n’en devenaient qu’une. On transforme les rencontres plus traditionnelles en sessions de travail, on se parle fréquemment (la fréquence dépend évidemment de la taille du projet, mais ça peut aller jusqu’à se parler tous les jours) et on inclut le client aux scrums quotidiens au besoin. Même si le gestionnaire de projet est le point de contact officiel, il est souhaitable que les développeurs et les stratèges parlent directement avec vous.
Toutes ces bonnes pratiques entraînent évidemment une meilleure communication, mais aussi une compréhension commune des besoins et enjeux, en plus de réduire les délais et d’accomplir les tâches plus efficacement.
4. Déléguer la prise de décisions
Il est important aussi de considérer tous les autres projets qui sont en branle dans le cadre de vos fonctions. Si vous êtes le propriétaire de l’entreprise, il est certain que votre implication au quotidien sera moins possible que si vous êtes un employé dédié aux projets web, par exemple. En étant conscient de ça, il vous faudra trouver un équilibre entre votre niveau d’implication et votre niveau de délégation. Et si vous choisissez de déléguer, il faut que la personne choisie ait un certain pouvoir décisionnel au quotidien afin d’éviter les délais d’attente et les paliers d’approbation.
5. Impliquer les bonnes personnes au bon moment
Cependant, il y a des étapes clés dans un projet qui nécessitent de rassembler tous les décideurs. Soit ces personnes ont une incidence sur le projet, soit le projet pourrait avoir un impact sur elles, mais elles ne font pas partie des discussions au quotidien. Ces comités de gouvernance ont lieu à des moments critiques (ex : au milieu de la période de démarrage) pour traiter d’aspects importants comme : les décisions qui ont été prises dernièrement et les problématiques rattachées, les risques qui ont été mitigés ou qui sont encore à surveiller et les prochaines étapes. Ainsi, on s’assure que l’orientation est endossée par toutes les parties prenantes, et on règle les insatisfactions au fur et à mesure.
6. Miser sur l’importance du démarrage
Comme j’en parlais au point #1, la période de démarrage est cruciale et il faut y mettre le focus, le temps et l’énergie nécessaires pour éviter qu’elle s’éternise. Sans entrer dans les détails de notre démarche, c’est vrai que cette période est exigeante, parce qu’elle comporte de nombreuses rencontres et sessions de travail. Elle nécessite de vous creuser les méninges, elle engendre nécessairement plusieurs discussions challengeantes et elle est carrément le moment où on apprend à se connaître, tierces parties incluses.
Mais par expérience, si vous et votre équipe êtes prêts à vous investir pendant ces quelques semaines de départ, vos chances d’être heureux du résultat final sont décuplées.
7. Faire preuve de transparence
La transparence, c’est important dans n’importe quelle relation. Un partenariat d’affaires ne fait pas exception. Le no bullshit faisant partie des grandes valeurs d’Axial, on n’aura pas toujours les réponses, mais on va les trouver; on va faire des erreurs, mais on va les réparer; on ne sera pas toujours d’accord avec vous, mais on va vous challenger; on va vivre des irritants, mais on va vous en informer. Tous nos clients qui ont aussi à cœur cette valeur de transparence et d’humilité sont nos meilleurs alliés, et on contribue mutuellement à notre évolution.
Travailler sur un projet complexe dans le bonheur, c’est possible?
Je reviens à cette question initiale parce qu’elle n’est pas très loin de l’utopie. Par contre, travailler ensemble et mettre tous les efforts nécessaires pour que la collaboration soit saine et agréable va nous permettre d’atteindre les résultats escomptés et va augmenter considérablement le sentiment d’appartenance et l’engagement de l’équipe de projet.
Tout le monde en sort gagnant et c’est très souvent le début d’une longue relation!